C’est une rentrée tout à fait particulière pour nos enfants et adolescents. Une rentrée accompagnée du coronavirus. Voici quelques pistes pour vivre ce retour à l’école de façon sereine.
Si globalement les enfants et les ados sont globalement sereins et plutôt ravis de retourner à l’école. Les parents eux, ont tendance à angoisser.
En effet, les plus jeunes ont plutôt envie « de retrouver un rythme, une normalité, une routine scolaire ».
Car, après un confinement, un déconfinement et des vacances scolaires où ils sont surtout restés dans la sphère familiale, nos jeunes (notamment nos adolescents) aspirent à sortir de cette bulle.
Parler de ses peurs
En tant qu’adultes, nous devrions nous autoriser à verbaliser nos peurs et à échanger avec nos enfants. L’enfant comprend ainsi que si on insiste sur le lavage des mains ou le port du masque, ce n’est pas pour l’embêter, mais parce qu’on l’aime et qu’on tient à lui.
Les craintes évoquées par les enfants, sont plutôt classiques, liées au changement de classe, d’établissement, de copains…
Que se passe t-il si un cas de COVID19 se clare à l’école ?
Le risque zéro n’existant pas, un protocole a été réfléchi en cas de détection d’une contamination potentielle dans un établissement scolaire.
« Premièrement, si quelqu’un à les symptômes, on l’isole », a expliqué le ministre. Qu’il s’agisse d’un élève ou d’un membre du personnel, il faut « consulter le médecin traitant ou la plateforme Covid-19 qui décide de l’opportunité et des modalités de dépistage le cas échéant », explique une FAQ du ministère de l’Education (document PDF). Si c’est un enfant qui présente des symptômes, ses responsables légaux doivent être prévenus.
Le directeur de l’école doit continuer à suivre la situation du cas suspect, et s’il n’a pas accès aux suites, notamment aux résultats d’un test potentiel, l’élève ne pourra revenir dans l’établissement qu’après 14 jours. Globalement toute personne suspectée d’avoir attrapé le Covid-19 doit s’isoler et arrêter de se rendre à l’école, au moins le temps de la vérification.
Et en cas de test positif?
D’une part, « l’élève ou le personnel ‘cas confirmé’, placé en isolement, ne doit pas se rendre à l’école avant le délai défini par son médecin », ce au plus tôt 10 jours après le test, précise la FAQ. « La personne est isolée tant qu’on n’a pas les résultats, si elle est testée positive, alors on contacte tous les cas contacts qui sont identifiés », a expliqué Jean-Michel Blanquer.
C’est à l’Agence Régionale de Santé de confirmer cette liste de cas contacts, et ceux n’étant pas considérés comme « contacts à risque » peuvent rejoindre l’établissement scolaire. Les autres doivent rester isolés, le temps d’être dépistés.
Des établissements pourront-ils être fermés?
Oui tout à fait.
« À chaque fois on s’en remet aux autorités sanitaires pour juger de la proportion des choses », a rappelé Jean-Michel Blanquer. L’établissement jugé à risques peut par exemple être fermé seulement pour quelques jours, « ça peut être juste une classe, ça peut être aussi une école entière », explique-t-il.
Dans l’hypothèse d’un retour à la maison d’une partie des élèves, ou « d’une circulation active du virus sur tout ou partie du territoire », le ministère de l’Education déclare avoir mis en place un « plan de continuité pédagogique ». En cas de reconfinement partiel, Jean-Michel Blanquer évoque le « déclenchement de l’enseignement à distance » ou des « distributions de tablettes », toute une série de procédure pour continuer l’éducation à domicile.
Pour éviter ce scénario, les règles sanitaires de distanciation sociale, les gestes barrières et le port du masque doivent être correctement respectés.
Direct Santé vous transmet un livret (document .pdf) rappelant les règles de distanciations à l’école.